Suite aux attentats du 13 novembre à Paris, le Président du CNRS envoie une lettre comportant un appel à projets
“[…] je lance à l’ensemble de notre communauté académique un appel à propositions sur tous les sujets pouvant relever des questions posées à nos sociétés par les attentats et leurs conséquences, et ouvrant la voie à des solutions nouvelles – sociales, techniques, numériques.
Le CNRS examinera toutes les propositions. L’objectif est d’occuper des terrains vacants, de répondre à des interrogations qui croisent plusieurs champs disciplinaires, d’utiliser des techniques participatives et les compétences de tous. Chaque projet sélectionné, selon une procédure rigoureuse, simple et rapide, sera doté de moyens de façon à pouvoir présenter des résultats dès 2016.
Le temps de la recherche n’est certes pas celui de la politique. Mais je vois là une occasion rare pour la communauté scientifique d’exprimer une forme de solidarité avec tous ceux qui, de près ou de loin, ont été touchés par ces évènements terribles qui, nous le savons tous, peuvent se répéter.”
Nous décidons de répondre à cet appel à projet, convaincus que l’accès au savoir dans sa langue constitue une forme de solidarité envers les victimes, si nombreuses, d’attentats terroristes au Sahel.